jeudi 31 juillet 2025

A toi ,...

 


À toi, mes beaux yeux

 

Toi qui m’attends, discret miracle,

À chaque détour de mes jours égarés,

Gardien silencieux de mes soupirs,

Éphémère et fidèle, comme un songe qu’on effleure.

 

Pour fuir la douleur,

Ma rose a couvert ses épines d’un colibri,

Semblable à toi :

Libre, indompté,

Sauvage d’âme et d’ailes frémissantes,

Butinant les heures perdues de mon cœur en veille.

 

Tu es tatoué en moi,

Non d’encre mais de saveurs exquises,

De vertige tendre et de frissons éternels,

Comme un parfum d’absence

Qu’on n’ose chasser de peur d’en perdre l’écho.

 

Arrête-toi un jour, je t’en supplie,

Pose ton souffle sur ma lumière vacillante,

Parle-moi sans détour,

Comme si le monde ne comptait plus que nous deux.

 

Sache-le, même si le monde vacille,

Même si l’oubli me frôle,

Tu demeureras,

Dans les alcôves secrètes de ma mémoire,

Le souvenir le plus somptueux

Que la vie m’ait permis d’aimer.

Copyright ©️Veronique B  - Tous droits réservés

dimanche 20 juillet 2025

 


À toi, l’enfant que je n’ai jamais tenu…

À toi, l’enfant que je n’ai jamais tenu dans mes bras,
Fruit d’une jeunesse perdue, d’un chagrin qui s’efface à peine.
Tu étais un souffle d’âme, une étoile entre mes pas,
Un battement de vie dans le silence de ma peine.

Je te parle ce soir, quand le ciel s’ouvre un peu,
Quand l’ombre devient prière et le vent confidence.
Je sens parfois ton rire glisser entre les cieux,
Comme un chant d’innocence, une douce présence.

Je ne t’ai pas oublié, lumière entre mes nuits,
Ton absence est un jardin que je visite en secret.
Un jour viendra, paisible, sans cri, sans bruit,
Et je saurai t’aimer enfin… sans regret.

Un jour, quand le voile se lèvera sans peur,
Je reconnaîtrai ton âme dans l’éclat d’une fleur.

~Ta maman

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vendredi 18 juillet 2025

Mon tendre père

 


À Toi, Mon Tendre Père

 

Depuis ce 13 juillet, le monde vacille,

J’ai perdu bien plus qu’un repère tranquille.

Ton ombre douce me servait d’abri,

Contre les vautours, les orages, les cris.

 

Tu veillais sur moi, silencieux et fort,

Et depuis ton départ, j’apprends l’effort

De vivre sans toi, d’avancer sans main,

Mais ton regard veille… quelque part, plus loin.

 

Dis-moi, es-tu là, aux portes de mon Eden,

Où les cieux s’ouvrent quand le cœur saigne à peine ?

J’ai voulu monter, m’envoler vers ta voix,

Mais le souffle du ciel te gardait loin de moi.

 

Alors je reste, mais le cœur en silence,

Et je t’aime encore, avec foi, avec absence.

Un jour peut-être, nos âmes se retrouveront,

En un lieu de lumière… où tout s’abandonne.

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À Alexandra, mon souffle d’août

Tu es née dans l’éclat d’un mois solaire,
Quand l’été se penche sur la mer des mystères.
Comme moi, d’août tu portes la lumière,
Un feu doux au creux de ton cœur clair.

Petite étoile devenue constellation,
Tu m’as offert tous les trésors sans nom,
Ceux qu’une mère rêve en secret, en silence,
Dans le velours d’une tendre évidence.

Je t’ai vue grandir, fleur rare, âme fière,
Et chaque jour, ton éclat m’émerveille.
Aujourd’hui femme, belle comme une prière,
Tu es mon ange, mon souffle, ma merveille.

Je t’aime d’un amour sans frontière,
Qui traverse le temps, les saisons, la poussière.
Et tant que mon cœur battra sur cette terre,
Sache que tu en es l’éternelle lumière.

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jeudi 17 juillet 2025

Aux freinets

 


Aux Freinets

 

Aux Freinets, doux écrin de mes jours éveillés,

Je berce des rires comme on berce un secret.

Chaque matin, une main, un regard, une voix,

Et déjà la magie s’invite tout près de moi.

 

Là, je cueille les silences et les larmes légères,

Je console, je rassure, d’un geste, d’une lumière.

Le monde est encore neuf dans leurs cœurs palpitants,

Et moi, humble veilleuse, j’apprends à chaque instant.

 

Ces petits êtres en marche, curieux et solaires,

Font danser l'espérance sur le sol élémentaire.

Aux Freinets, chaque jour est un chant maternel,

Un jardin d’innocence où l’âme se révèle.

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Eden ... mon Rêve

 


Eden, mon rêve

 

À toi, mon Eden, souffle d’opale,

Mon doux songe tissé depuis toujours.

Tu étais là, dans l’ombre des années,

Où mes secrets dormaient, griffonnés,

 

Dans les pages muettes de mes agendas,

Comme des larmes cachées que nul ne voit.

Chaque mot, un soupir, une fièvre discrète,

Que seul le silence doucement interprète.

 

Et puis un jour, le souffle m’est venu,

Tel un oiseau s’échappant de l’inconnu.

Ma plume s’est levée, libre et frémissante,

Sous l’aile d’un amour, d’une foi renaissante.

 

Grâce à ma mère, lumière fidèle,

Grâce à mon enfant, étoile éternelle,

J’ai repris racine au bord du possible,

Là où l’âme ose redevenir visible.

 

Le désespoir m’a frôlée sans me prendre,

Car mes anges, en secret, ont su m’entendre.

Aujourd’hui, j’ouvre la porte du réel,

Espérant qu’il s’accorde à mon Eden charnel.

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