Eden, mon
rêve
À toi, mon
Eden, souffle d’opale,
Mon doux
songe tissé depuis toujours.
Tu étais là,
dans l’ombre des années,
Où mes
secrets dormaient, griffonnés,
Dans les
pages muettes de mes agendas,
Comme des
larmes cachées que nul ne voit.
Chaque mot,
un soupir, une fièvre discrète,
Que seul le
silence doucement interprète.
Et puis un
jour, le souffle m’est venu,
Tel un
oiseau s’échappant de l’inconnu.
Ma plume
s’est levée, libre et frémissante,
Sous l’aile
d’un amour, d’une foi renaissante.
Grâce à ma
mère, lumière fidèle,
Grâce à mon
enfant, étoile éternelle,
J’ai repris
racine au bord du possible,
Là où l’âme
ose redevenir visible.
Le désespoir
m’a frôlée sans me prendre,
Car mes
anges, en secret, ont su m’entendre.
Aujourd’hui,
j’ouvre la porte du réel,
Espérant
qu’il s’accorde à mon Eden charnel.
Copyright ©️Veronique B - Tous droits réservés
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