vendredi 18 juillet 2025

Mon tendre père

 


À Toi, Mon Tendre Père

 

Depuis ce 13 juillet, le monde vacille,

J’ai perdu bien plus qu’un repère tranquille.

Ton ombre douce me servait d’abri,

Contre les vautours, les orages, les cris.

 

Tu veillais sur moi, silencieux et fort,

Et depuis ton départ, j’apprends l’effort

De vivre sans toi, d’avancer sans main,

Mais ton regard veille… quelque part, plus loin.

 

Dis-moi, es-tu là, aux portes de mon Eden,

Où les cieux s’ouvrent quand le cœur saigne à peine ?

J’ai voulu monter, m’envoler vers ta voix,

Mais le souffle du ciel te gardait loin de moi.

 

Alors je reste, mais le cœur en silence,

Et je t’aime encore, avec foi, avec absence.

Un jour peut-être, nos âmes se retrouveront,

En un lieu de lumière… où tout s’abandonne.

Copyright ©️Veronique B -Tous droits réservés

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