À Toi, Mon
Tendre Père
Depuis ce 13
juillet, le monde vacille,
J’ai perdu
bien plus qu’un repère tranquille.
Ton ombre
douce me servait d’abri,
Contre les
vautours, les orages, les cris.
Tu veillais
sur moi, silencieux et fort,
Et depuis
ton départ, j’apprends l’effort
De vivre
sans toi, d’avancer sans main,
Mais ton
regard veille… quelque part, plus loin.
Dis-moi,
es-tu là, aux portes de mon Eden,
Où les cieux
s’ouvrent quand le cœur saigne à peine ?
J’ai voulu
monter, m’envoler vers ta voix,
Mais le
souffle du ciel te gardait loin de moi.
Alors je
reste, mais le cœur en silence,
Et je t’aime
encore, avec foi, avec absence.
Un jour
peut-être, nos âmes se retrouveront,
En un lieu
de lumière… où tout s’abandonne.
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